jeudi 28 février 2008

le massacre d'Oradour-sur-Glane et le procès de Bordeaux

I)Massacre d'Oradour sur glane


Les SS ont rassemblé tout les villageois sur la place du marché.
Un témoin qui a réussi a s’échapper raconte :
"Ils ont alors demandé aux hommes de se rassembler en quatre ou cinq groupes. Chacun de ces groupes a ensuite été emmené dans une grange, dont les Allemands ont bouclé toutes les portes . Les femmes et les enfants ont été conduits dans l’église qui a été verrouillée. Il était environ 2h de l’après-midi."
"Les maisons ont toutes été incendiées l’une après l’autre après avoir été fouillées."

" Vers 17h, les Allemands sont revenus dans l’église. Ils ont posé une espèce de caisse sur le prie-Dieu de communion, des mèches qui brûlaient en sortaient. L’air est très rapidement devenu irrespirable. Quelques personnes ont réussi à fuir en arrachant la porte de la sacristie. "

"Puis, les Allemands ont commencé à tirer par les fenêtres de l’église. Ils sont rentrés pour achever les survivants à la mitraillette. Alors, ils ont jeté quelque chose par terre et l’église s’est mise à brûler."
Vers 18h, les SS ont arrêté un train et ont fait descendre tous ceux qui se rendaient à Oradour-sur-Glane.
Ils les ont criblés de balles et ont jeté leurs corps dans le brasier.
Le massacre d’Oradour sur glane aura fait 642 victimes ; âgées de 6mois à 85 ans.
Il y a eu 7 rescapés dont une femme, un enfant et cinq hommes.


Le village après le massacre

Pourquoi Oradour sur glane


En 1944 la résistance est plus que présente en France notamment avec l’organisation du maquis français et les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Le 9juin, un officier SS est enlevé par les maquisards.
La rumeur entendue par les Allemands, est qu’il aurait été fusillé par la résistance dans le village d’Oradour sur glane.
Dès le 10 juin, une partie de la division SS Das Reich arrive dans le village.



II)Le procès de Bordeaux

1) Un procès tardif



Après 8 ans d’attente des survivants et des familles des victimes, le procès des 21 soldats ayants participé au massacre d’Oradour sur glane débuta en janvier 1953 devant le tribunal militaire de bordeaux.
Les habitants du Limousin bien que très impatient, l’état français après la guerre pensait avant tout à réconcilier les Français en cachant les traces de collaboration de nombreux citoyens.




2) Problèmes liés aux procès


Tous les coupables ne pouvaient pas être rassemblés pour cause mort, de fuite et de problèmes juridiques.
14 français étaient coupables du massacre dont 1volontaire et 13 incorporés de force dans la division.
Ainsi devant le tribunal était présenté 21 hommes, 14 alsaciens et 7 allemands. De nombreuses polémiques ont animés le procès autour des français, d’origine alsacienne , coupable du massacre.
Devaient-ils être jugés au même titre que les Allemands ? Devait-on faire la distinction entre 'volontaires' (les Allemands + 1 Alsacien) et 'incorporés de force' (12 Alsaciens) ?
Une confrontation entre deux mémoires différentes de la Guerre émergea avec d’un côté le Limousin (région dans laquelle est situé Oradour sur Glane) et de l’autre côté l’Alsace région d’origine des français inculpés
En 1953, Oradour au lieu de symboliser l’unité française face au Nazisme commença à opposer les Français entre eux.

Les douze Alsaciens incorporés de forces nommés les « malgré nous ».
Le procès débuta le 12 janvier 1953, dans une petite salle du tribunal militaire bordelais composé de six officiers actif et présidé par un magistrat civil.

Ainsi, le 27 janvier 1953 l'assemblée nationale vota - au grand soulagement des Alsaciens - par 365 contre 238 voix l'exemption des Français de la loi de la responsabilité collective.
Les soldats allemands ne firent que de la prison et les Français furent tout simplement relâchés.


==> Mémoires:




Après la guerre le général de Gaulle ne souhaita pas reconstruire le village car pour lui il symbolisait "un mémorial à la douleur de la France sous le régime nazi".


300 000 personnes sont accueillies chaque années pour visité ce "mémorial".
Le village fut désigné "village martyr" en 1999.


Une ville actuel est maintenant construite à l'écart des ruines.






















Le nouveau village d'Oradour-sur-Glane


Sources:


ermel marine




lundi 25 février 2008

Die Annexion von Elsaß Mosel im Jahre 1940

Am 3. September 1939 erklärt Frankreich den Krieg in Deutschland. Aufgrund der Invasion Polens durch Hitler. Sie wünscht, Elsaß Mosel zu bewahren, daß sie seit 1871. besitzt es ist der Beginn einer langen Periode, wo vor zahlreichen Männern insbesondere bei der Grenze zwischen Deutschland und Frankreich umkommen werden. Die Bevölkerungen von Elsaß und der Mosel sind an der ersten Hütte diese Beleidigung. Man kann sich also fragen, wie die Elsässer und die Moselbewohner diese Annexion gelebt haben. In der Tat mußten sie ihre Region im Jahre 1939 evakuieren, aufgrund eines Räumungsbefehls, um weniger als ein Jahr dort später umzudrehen.











1. Die elsäßere und moselländische Evakuierung der Bevölkerungen










Im Monat September 1939 muß die Bevölkerung, die in der Nähe derMaginot-Linie angesiedelt ist, die Orte evakuieren. Diese Linie dehntsich auf 5 bis 20 Kilometer von Thionville auf Sundgau aus. DieseRäumung wird in nur drei Tagen gestellt. Die Bevölkerungenwerden nach "des Inneren" gelenkt insbesondere dem Westsüdensogenanntem Frankreich. Die Einwohner der betroffenen Gemeindengewinnen die Bahnhöfe durch die Mittel des Randes oft in dem Karren aufrichten in manchmal sehr rudimentären Zügen, an den Etappen desKonvois durch Wander- Kantinen verproviantiert. Einig mag diesesneue Leben sich und anpassen daran ohne zu viele Probleme. Anderehaben Schwierigkeiten insbesondere in der Sprache (Dialekte), denn besitzt Südfrankreich einen sehr anderen Ernährungslebensstil unddes Nordens Osten.








2. Die Rückkehr der Bevölkerung in Elsaß Mosel zwischen Juli und
Dezember 1940



Während der Krieg noch nicht trotz des Waffenstillstandes vom 22. Juni 1940 beendet wird, wünscht Deutschland wiederzugewinnen Elsaß und die Mosel. Die Moselbewohner und die Elsässer sind ein großer Teil, 450000 Einwohner, in ihren Foyers umzudrehen. So sind sie unter der deutschen Beschäftigung, und der mehr Teil der Männer hat zwingen wegzugehen oder abzufahren den Krieg gegen die Franzosen, die sie jedoch verteidigten, gibt es dort weniger als ein Jahr. Jedoch veranlaßte die Bedeutung der französisch sprechenden Bevölkerung die Deutschen, um die massive Ausweisungen durchzuführen, darunter der Bischof Joseph Heintz, der vom Monat August 1940 an ausgestoßen wurde. Er ist die symbolische Darstellung dieser Ausweisungen. Im Jahre 1942 unterlagen die Moselbewohner am Land gebliebenen oder umgedreht der Krafteinverleibung. Man bemerkt jedoch mehrere Kräfte des Widerstandes gegen die Annexion als die Gruppe Mario, die von einem kommunistischen Lehrer Jean Burger gelenkt wurde, alias ' Mario ', oder es gruppiert an Gaullistes näheres Derhan. Das zeigt eine wichtige Tatsache: sogar unter einem totalitären Regime, bleibt er Stellen fortbestehen, die die Behauptung einer Ablehnung an der Submission ermöglichen.





3. Die deutsche Beschäftigung bis in 1944.



Gezwungen eine andere Sprache zu lernen, vergessen die Moselbewohner und die Elsässer davon Französisch an der Schule: es ist der Fall von Tomi Ungerer. Wenn er zum Haus zurückkehrt, spricht er Französisch mit seiner Mutter. Aber er schreibt eine Zeitung, um sich an dieses Zeitalter zu erinnern, und um den folgendenGenerationen als Zeugenaussage zu dienen. Er schreibt Französisch als ein Kind von acht Jahren. Allmählich wird der deutsche Lebensweise jenen der Franzosen ersetzt. DieErziehung, die Ernährung,und die deutsche Politik nehmen immer mehrStelle innerhalb der Familien unter der deutschen Beschäftigung ein.





























4. Die Befreiung


Nach dem Waffenstillstand vom 8. Mai 1945 verschieben die Armee unddie französische Verwaltung in Stelle die Institutionen der Republik.Die Deutschen werden ausgestoßen, die 'an den Deutschenangeschlossenen Elsässer und die Moselbewohner' werden angehalten. Die Annexion hat keine Rechtswirkung. Die Bevölkerung prüft wichtigeProbleme des Versorgung in Lebensmitteln und in Energie und vonUmsetzung Reichmark in Franc. Das Schicksal der Gefangenen Krieges,von dem man ohne Nachricht ist, besorgten zahlreicher Familien. DieGeister werden gequetscht und die lebhaften moralischen Verletzungen.



Sources:

_ Guerre et Paix en Alsace-Moselle

_ A la guerre comme à la guerre (Tomi Ungerer)

_ http://www.memorial-alsace-moselle.com/f/index2.html

_ Google

_Wikipedia

Ubersetzung (traduction en français)


mercredi 20 février 2008

L’occupation de la Ruhr par les Français (« la honte noire »)

Il est pas beau ce message? XD


Problématique:
Quelle est l'image des colonies Françaises lors de l'occupation de la Ruhr ?

I.Contexte historique

La guerre de 1870 permet de lier plusieurs peuples (Europe et Afrique) dans une confrontation opposant différentes cultures et différents vécus.
Les Allemands sont confrontés à ce moment là, pour la première fois « Aux troupes noires » qui appartiennent aux forces Françaises. Ils les respectent pour leur courage et leur bravoure au combat.
En 1914 l’état major Français comptabilise 2 150 000 hommes dont 510 000 soldats provenants des colonies Africaines. La plupart des soldats Africain ont été mobilisés pour occuper la Ruhr.

L’image de bravoure des soldats Africains ne se ternit pas lors de la Grande Guerre, mais évolue et devient négative. D’abord strictement militaire, elle est reprise par la propagande qui essaie à travers de la presse de la transformer en une arme politique.
A la fin de la guerre en 1918 après la signature du traité de Versailles les Allemands sont officiellement les « perdants » de cette guerre. Ils sont condamnés à verser des indemnités à l’état Français, qui par la même occasion obtient le droit d’occuper la Ruhr pour une durée de 15ans.

II. L’occupation exploitée par la presse Allemande

Cette campagne d’occupation débuta en avril 1920 et s’acheva en 1923. On la surnomma la « honte noire ».

A partir de ce moment de nombreuses rumeurs publiées dans la presse Allemande accusent les noirs de violer systématiquement les blondes Rhénanes avec la bénédiction de leurs supérieurs Français. La presse allemande affirme que toutes les femmes de six à soixante dix ans sont menacées et que dans certains villages de Rhénanie il n’existe pas une femme qui n’aie été violée. Ces viols sont décris comme collectifs ce qui renforce l’image de barbare des noirs.

De plus les Allemands croient que les noirs contribuent à l’abâtardissement de la race allemande par le métissage forcé, et par la syphilisation des générations. En effet les Allemands sont persuadés que les troupes coloniales sont atteintes de nombreuse maladies exotique et que les Français les ont envoyés en Allemagne seulement pour les affaiblir.
Enfin la presse Allemande dénonce l’enlèvement d’Allemandes qui s
ont séquestrées dans des bordels de l’armée Française ou aussi bien les blancs que les noirs peuvent venir.



Conclusion

Au fur et à mesure de l’occupation l’image des troupes coloniales se ternit à cause de la propagande active de la presse Allemande qui décrit les noirs comme des être sanguinaires ne pensant qu'au sexe. Celle-ci cherche à travers ces fausses-idées à rallier toute la nation Allemande contre les Français qui les ont humiliés en envoyant des troupes noir en Rhénanie.

Cette propagande est une des cause de la seconde guerre mondiale car les Allemands choqués par l’occupation veulent se venger des Français qui ont fait exprès d'envoyer leurstroupes coloniale en Rhénanie .


Sources: -http://www.revue-quasimodo.org/PDFs/8%20-%20LeNaourHonteNoire.pdf
-http://blogs.mediatropical.com/freeapain/stories/64/
-http://www.stratisc.org/TC_4.htm

vendredi 15 février 2008

Les Monuments aux Morts

Les monuments aux morts français de la Première Guerre mondiale.


La Première Guerre mondiale est la première expérience de mort de masse du vingtième siècle, la France à elle seule comptant environ 1 375 000 pertes, soit plus de 10% de la population masculine. Le peuple Français insiste sur la conséquence de la guerre, la mort, en choisissant l’appellation de « monuments aux morts », glorifiant ainsi les soldats morts aux combats. Ils perpétuent le souvenir des millions de combattants morts dans ce qui fut le premier conflit moderne.
Ces monuments sont aujourd'hui au cœur même
de notre mémoire nationale. Ils ont été construits sous demande des poilus survivants, dès 1917, par l'ensemble des communes de France. En effet, quinze monuments par jour étaient inaugurés par les français pendant les trois années qui suivirent l'Armistice.



Messages donnés par les monuments aux morts :


Il peut y avoir différentes dédicaces sur les monuments. Elles se réfèrent aux soldats morts, qu'ils soient glorieux, ou morts au champ d'honneur. La dédicace peut être simplement « A nos morts » comme à Vourles et à Ampuis. La présence d'urnes funéraires renforce le caractère funéraire, ainsi que la présence de croix religieuses. On retrouve des Croix de guerre, des lauriers et des casques sur ces monuments.



Formes des monuments aux morts :


1. Les Obélisques
Les monuments aux morts les plus nombreux sont ceux en forme obélisques, de belles statues, de belles croix. D’autres sont constitués de quelques colonnes et bien sûr des stèles ou des plaques dont un magnifique bas relief. Mais les obélisques sont sans doute les monuments les plus représentatifs et les plus représentés dans notre pays. En effet, plus d'un tiers des monuments érigés dans les villages sont des obélisques. Tout d'abord, l'obélisque possède une forme épurée, simple, élancée sans autres décorations que la dédicace et les noms. Les obélisques et pyramides sont des monuments depuis toujours ancrés dans l’histoire. Qu'il s'agisse de menhirs, de pierres carrées ou rectangulaires, ou d'obélisques représentent un symbole universel : signe de fécondité mais aussi fixateur d'esprit.
Parfois, l’obélisque est accompagnée d'obus qui l'encadrent ou de Croix de guerre. Celle-ci est quasiment toujours entourée de barrière, de chaînes reliées à chaque angle par un obus, un pilier, une colonne, une petite pyramide..., soit par une haie de lauriers, de cyprès, soit tout simplement par une grille. Un exemple bien représentatif est constitué cyprès, soit tout simplement par une grille. Un exemple bien représentatif est constitué par le monument de Pollionnay.


2. Les Poilus
D'autres types de monuments représentent des poilus, l'arme en main, plein d'espoir. Beaucoup représentent aussi un poilu debout le bras levé, tendu vers l'autre côté des tranchées. On peut imaginer que c'est la haine et la ranqueur ui est exprimée dans ce bras levé. La troisième façon de monument qui montre un Soldat présente le poilu, enfin libéré, s'en va rejoindre son village et ses proches. Le bras droit levé bien haut dans le ciel semble vouloir saluer les proches du haut de la colline qui surplombe son village. Le poilu a le sourire aux lèvres. Rit-il car il est heureux que la guerre soit finie, ou bien parce qu'il va revoir ses proches ? Cette attitude figée dans « l'éternité du granit » a fort bien du se répéter à chaque permission.La dernière mise en scene d'un Poilu sur un monument le montre mourant. Il est généralement couché sur son lit de mort.





3. Les monuments croix.

Les monuments-croix sont des monuments originaux car ils allient République et Religion. En effet, la présence régulière de palmes de lauriers, puis de Croix de guerre sur les montants même de la croix religieuse. La palme de lauriers représente le triomphe républicain. Ils sont situés au milieu d'un cimetière. Il s'agit d'une pierre levée terminée par une croix.







4. Les Plaques commémoratives.
Dans certaines villes, l'hommage aux Morts ne se fait que par la présence de plaques de marbres blanc apposées autour du socle et par la présence de quatre obus entourant ce socle.


Localisation des monuments ?
Les Monuments au Morts ne sont pas orientés au hasard. En effet, beaucoup d'entre eux sont orientés Est, Nord-Est. Cela signifie que les gens qui ont posés ces Monuments voulaient avoir une pensée de surveillance, de vigie. Ils ont pour mission de surveiller l'horizon et les plaines de l'Est par lesquelles, par deux fois, l'ennemi de la France s'est engouffré. De plus, ces monuments sont souvent ornés d'un coq, ce qui accentue cette vocation de guetteur.



Son chant réveille de la mort
Son chant annonce la venue du jour
­Son image est le symbole de la République Française



De plus, la position dominante du monument augmente cette impression qu'il joue le rôle de protecteur du village et de ses habitants.
Les choix de l'emplacement dans les villages les plus courants sont : près de la mairie, de l'école ou près de l'église, dans le cimetière, sur une place publique ou sur une place spéciale « Monuments aux Morts ».



Conclusion :
Nous pouvons conclure que les monuments aux morts sont de véritables temples pour les soldats morts au combat. L’argent investi par les communes pour l'édification d'un monument même simple a souvent amené cette celle-ci à s’endetter afin de réunir la somme nécessaire. Les monuments aux morts sont implantés dans des lieux précis, et représentent souvent des formes simples, ou des sculptures de poilus. Le message passé à travers ces monuments est l’honneur et la reconnaissance accordée aux soldats qui ont donnés leur vie pour défendre celle de leur patrie.










le 11 novembre en France et en Allemagne



Le 11 Novembre en France et en Allemagne







Wagon de Rethondes






INTRODUCTION
La première guerre mondiale fut déclenchée par l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand le 26 Juin 1914 à Sarajevo. Ces combats prirent fin lors de la signature de l’Armistice dans la forêt de Rethondes, le 11 novembre 1918, après quatre longues années de souffrance et de nombreuses victimes. Nous pouvons ainsi nous demander comment célèbre-t-on le 11 Novembre en France ainsi qu'en Allemagne.







Le 11 novembre 1918 sur la Place Opéra à Paris













I. 1918-1923, mise en place d’un jour de mémoire

En 1918, les Français en particulier les anciens combattants, sont soulagés de cet armistice. Cependant, la guerre reste gravé dans les mémoires et les anciens soldats souhaitent que leur courage et leurs sacrifices ne soient pas oubliés. Ceux-ci ont fait pression sur le gouvernement et en ont obtenu :
- 1919 : 3 dates de souvenir importantes.
v 14 juillet 1919 on fête la Victoire et la Paix. Clemenceau rend hommage aux combattants, vivants comme morts, pour que ce soit « leur jour ». Mille mutilés participent au défilé des armées alliées sous l’Arc de Triomphe où on a édifié un cénotaphe (monument élevé à la mémoire d'un groupe de personnes et dont la forme rappelle celle d'un tombeau) durant la nuit précédente.
v Le 2 novembre 1919 on célèbre pour la première fois depuis le retour de la paix le Jour des Morts (appelé défunts dans le calendrier).Le parlement a voulu glorifier les morts dans toutes les communes le même jour à la même heure. Ce jour n’a rien d’officiel, c’est plutôt un jour d’hommage personnel des familles.
v 11 novembre 1919 une seule cérémonie est organisée à Paris dans la chapelle des Invalides en compagnie du maréchal Foch
- Le 28 janvier 1921 la tombe du soldat inconnu est posée sous l’Arc de Triomphe. Ce corps appartient à un soldat non identifié mort pendant la bataille de Verdun. Il représente tous les poilus héroïques.
- Le jour férié 1922 : le 24 octobre 1922, le 11 novembre est déclaré JOUR FERIE par le Parlement suite à l’insistance des poilus durant l’année 1922.
- 1923 : une flamme est installée sous l’arc de Triomphe à côté de la tombe du soldat inconnu .Elle est ravivée chaque soir par des associations d’anciens comité appelé Comité de la Flamme.

Pour honorer la génération perdue ; la république a élaboré un ensemble tragique : unité de temps, le 11 novembre (le mois de novembre lui-même est une période de deuil pour toute la nation française.)
Unité de lieu, le monument aux morts présent dans chaque commune de France


Monument aux morts de Verdun



Unité d’action : la cérémonie commémorative.
A Paris, sous l'Arc de Triomphe


II. Evolution du 11 novembre au cours des années :


1 ° Au service de la résistance 1940-1945 :



Les résistants en pleine forêt


Sous l’occupation allemande, les manifestations commémoratives du 11 novembre sont interdites. Cependant, le mois de novembre 1940 a été marqué par une série de manifestations :
Le 8 novembre une première manifestation de petite ampleur est organisée. Elle entraîne l’idée d’une plus grande manifestation et de nombreux tracts sont distribués pour appeler les gens à protester contre l’opposition sous l’Arc de Triomphe.
Ce 11 novembre 1940, des cortèges principalement composés d’étudiants et de lycéens réunissent 3000 à 5000 personnes sur les Champs Elysées. Ce jour devient un jour symbole de la résistance dans le cœur de tous les français, même ceux expatriés informés par la radio.
A Paris, le 11 novembre 1944, la cérémonie est commémorée (à cette date, une grande partie de la France est libérée).Le Général de Gaulle et Winston Churchill, premier ministre britannique, y ont assisté ensemble. C’est l’occasion pour ces deux gouvernements de discuter de l’effort commun contre les forces de l’Axe.
11 novembre 1945 : le Mont Valérien, lieu de martyre de nombreux résistants, est considéré comme un mémorial pour les combattants et les victimes du nazisme. Quinze cercueils de français morts pour la patrie, symboles de l’unité nationale et des différents endroits de torture (tranchées, camps de concentration), y seront déposés dans la nuit du 11.

2) Au service de la mémoire : 1945 à aujourd’hui







Les communes organisent leur cérémonie autour de leur monument aux morts.

Depuis une trentaine d’années, ce jour évoque parfois un épisode particulier de la Grande Guerre en rappelant le déroulement précis des événements.
- 1984 : le début de la guerre et la victoire de la Marne
- 1986 : Verdun
- 1989 : la Grande Guerre et la mémoire de la révolution française
- 1992 : les troupes coloniales dans la 1ère guerre mondiale.
- 1998 : la contribution des alliés dans la première guerre mondiale.
- 2000 : expliquer aux jeunes l’enjeu de la 1ere guerre mondiale et les valeurs défendues par la France afin de ne pas oublier, pour les générations futures, les sacrifices et les souffrances de nos aïeux.
- 2007 : l'ouverture à l'Europe







III- Du côté allemand




Ce jour étant un jour de défaite pour les allemands, il n'y a pas de commémorations. Cependant le 11 novembre était un jour de fête en Allemagne bien avant la 1ère guerre mondiale.








- La Saint-Martin est un évenement religieux: Saint Martin (316-397) était un soldat devenu archeveque de Tours au IV siècle.


St-Martin




La légende raconte qu'il aurait partagé (voire coupé en deux) son manteau avec une personne nue. Selon la tradition, le soir du 11 novembre les enfants parcourent les rues avec une lanterne et demandent en chantant des bonbons à chaque maison. Il est aussi coutume de manger une oie. Cette fête est aussi célébrée en Belgique, aux Pays Bas et en Suède.



Enfant défilant dans la rue avec une lanterne



- Le 11 novembre est aussi marqué par le carnaval, fêté depuis l'antiquité. Ce jour correspond au Fastnacht ( =jeûner la nuit) chez les catholiques (40 jours avant Noël). Depuis le XIXeme siècle, le carnaval le plus populaire, en Allemagne est celui de Cologne. Cette période d'amusement commence à 11h11: c'est la démesure!







Char du carnaval de Cologne








Alors qu'en France le 11 novembre est un jour de mémoire et de recueillement, du côté allemand ce jour est joyeux et symbole de fête.







SOURCES:



http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://formation.paris.iufm.fr/




hervemariage.blogspot.com




http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://formation.paris.iufm.fr/~archiv03/thibault/public_html/Prinz%2520Bauer%2520Jungfrau.jpg&imgrefurl=http://formation.paris.iufm.fr/~archiv03/thibault/public_html/page32.html&h=378&w=293&sz=26&hl=fr&start=3&um=1&tbnid=8AluQiYXv38GIM:&tbnh=122&tbnw=95&prev=/images%3Fq%3Dcarnaval%2Bde%2Bcologne%26um%3D1%26hl%3Dfr%26safe%3Doff%26sa%3DN




http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/95/Wagon_armistice.jpg/250px-Wagon_armistice.jpg&imgrefurl=http://www.techno-science.net/%3Fonglet%3Dglossaire%26definition%3D5768&h=162&w=250&sz=13&hl=fr&start=2&um=1&tbnid=zj_mDbN6KQ2zRM:&tbnh=72&tbnw=111&prev=/images%3Fq%3Dwagon%2Bde%2BRethondes%26gbv%3D2%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DG

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http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.franceradicale.org/maquis1.jpg&imgrefurl=http://www.franceradicale.org/11nov40.htm&h=571&w=497&sz=85&hl=fr&start=6&um=1&tbnid=7vqvRje_ERRmFM:&tbnh=134&tbnw=117&prev=/images%3Fq%3D11%2Bnovembre%26gbv%3D2%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DG


Les Chemins de mémoire


http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.granitebrewery.ca/Great_War_guests/aa10.jpg&imgrefurl=http://www.granitebrewery.ca/Great_War_guests/&h=297&w=447&sz=26&hl=fr&start=12&um=1&tbnid=CP7Cu6pWZsoH2M:&tbnh=84&tbnw=127&prev=/images%3Fq%3Dmonument%2Bde%2BVerdun%26gbv%3D2%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DG

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/image/Idf/ArcTriomphe40.jpg&imgrefurl=http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichelieu.php%3FidLang%3Dfr%26idLieu%3D1559&h=366&w=500&sz=27&hl=fr&start=1&um=1&tbnid=wwDAvdbJndVJoM:&tbnh=95&tbnw=130&prev=/images%3Fq%3Dc%25C3%25A9r%25C3%25A9monie%2Bdu%2B11%2Bnovembre%2B%26gbv%3D2%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DG



FRANCZAK Claire



JUROSZEK Eva



LADRILLE Amandine






mardi 12 février 2008

OTTO DIX


Intro

Otto DIX est né à Untermhaus prés de Gera en Thuringe le 2 décembre 1891. Il est issu d’un milieu ouvrier ms reçoit une éducation artistique par sa mère. Dix s’engage volontairement en tant que soldat lors de la première guerre mondiale et combattra en France et en Russie.

Dix atteint l’apogée de sa peinture critique a Berlin il devient ensuite artiste du mouvement de la Nouvelle Objectivité dont il est un des père fondateurs.


Pendant la guerre Otto Dix s'engage en tant que soldat , il part donc en guerre en France et en Russie . L'horreur qu'il a vécu a la guerre lui sert d'inspiration pour ses oeuvres .

Sous le régime des nazis en 1937 ses œuvres sont dite « dégénérés » 260 de celles-ci sont brûlées alors que d’autre sont exposés lors de l’exposition nazi « art dégénéré » en 1938 Dix est arrêté et enfermé pendant deux semaines par la Gestapo .

A la fin de la guerre Dix s’éloigne des nouveaux courants artistiques allemands. Il ne s’identifie ni dans le réalisme en république démocratique allemande ni dans l’art d’après guerre en république fédéral allemand. Otto DIX meurt le 25 juillet 1969 après un infarctus à SINGEN. Sa tombe se trouve à Hemmenhofen.



Nous pouvons donc nous demander aprés se résumé de sa vie en quoi ses oeuvres sont-elles une représentation concréte de son traumatisme dû a la guerre .


Oeuvres:

Schadel :



Ce tableau montre le crâne d'un soldat de la premiére guerre mondiale mort au combat. Celui-ci et recouvert d'insectes sortant de tous les orifices ce qui représente la répugnance que DIX a ressenti lors de lors . De plus ceci semble être une caricature de la mort, car ce crâne sourit. Il reste aussi une part de vie montré par la moustache et les cheveux encore présent sur celui-ci comme si une part d'espoir perduré encore .






Sturmtruppe geht unter gas vor:








Dans ce tableau Otto Dix a représenté cinq soldat ennemi (allemands) dans les tranchets . Les masques a gaz qu'ils portent semblent avoir la forme de crâne . Cela semble être un lien entre la guerre et la mort . Le soldat de droite situé dans le premier plan possédent un bras squelettique appuyant la dimension morbide . De plus les soldats sont diabolisés par leurs mains crochues leur regard masqué et leur posture effrayante .



Toter Sappenposten :
Ici est représenté un soldat mort appuyé comme s'il avait eu une mort paisible et qu'il passianté a présent. Sur son visage semble être dessiné un sourire comme si la mort avait était pour lui une délivrance . Otto DIX a probablement voulu représenté que durant cette guerre la mort était plus un soulagement que le semblant de vie qu'ils avaient jusqu'alors .


Flandern :


Enfin dans ce dernier tableau nous observons un champs de bataille, dans lequel les soldats du premier plan semblent comme endormis plutôt que mort. Dans l'arriére plan nous pouvons dire qu'il s'agit d'un chaos totale car tous est désordoné et sanglant. Il y a comme une notion de calme aprés la tempête attaché a se tableau car le champ de bataille semble serain à présent . Dans le ciel a gauche emet des reflets rouge tandis qu'à droite la lune est posté dans un ciel bleu .


CONCLUSION :

Dans tous ses tableaux OTTO DIX représente la guerre a l'aide de cadavres et de champs de batailles sanglants. Dans chacune de ses oeuvres il ne réside casiment aucun espoir . Nous pouvons donc conclure que l'auteur a bien été traumatisé par la guerre car il représente sans cesse un chaos par les cadavres malgrés le calme présent comme si pour lui seul la mort pouvais arrêter ce carnage . Ses oeuvres sont donc une représentation concréte de son traumatisme durant cette guerre car il a du parcourir de nombreux champ de bataille de cet ordre et a surement vu tombé de nombreux camarades .

les troupes coloniales

Les troupes coloniales




Sujet: Les soldats coloniaux dans la grande guerre et la seconde guerre mondiale ainsi que leur images en Allemagne
Problématique: Quel rôle ont joué les soldats coloniaux ?



Introduction :
Dans cet article, nous étudierons le rôle des troupes coloniales dans la grande guerre et la seconde guerre mondiale, la vision des Allemands de ceux-ci et enfin leur Histoire dans l’armée française.






Pourquoi le mot tirailleur :
Le terme “tirailleur” désigne la majorité des troupes d’infanterie recrutées dans les territoires coloniaux. Il ne s’agit pas d’un terme péjoratif (“tirer ailleurs”) censé se moquer de leur faible capacité au tir, mais d’un terme tactique les opposant à l’infanterie de ligne. Le tirailleur est un soldat progressant en ordre dispersé et en tirant constamment.




Le rôle des troupes coloniales :
Les colonies ont joué un rôle primordial pendant la Première Guerre mondiale, fournissant aux Alliés de la matière première et de la main d'œuvre. Des centaines de milliers de "tirailleurs sénégalais" (un corps de militaire constitué en 1857 par Napoléon III) sont mobilisés en renfort des troupes françaises, souvent en première ligne. En octobre 1915, un décret ordonne la mobilisation des africains de plus de 18 ans. Ces hommes viennent d'Afrique noire (Sénégal, Burkina Faso, Bénin, Mali, Niger), d'Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie) et de Madagascar, de Chine, d'Indochine, des Antilles et de Guyane.
Dès les premières conquêtes coloniales, les soldats français s’entourent de troupes “indigènes”. Elles connaissent la culture locale, le pays et l’adversaire et subissent beaucoup moins les différents climats que les Occidentaux. Les tirailleurs algériens apparaissent en 1842, les sénégalais en 1857, les marocains en 1912 et servent de force de souveraineté dans les territoires conquis. Peu à peu, ils sont amenés à servir hors de leur territoire d’origine et stationneront même régulièrement en France entre 1918 et 1960. Leur implication au service de la France et leur “exotisme” les rendront souvent extrêmement populaires. Le commandement français aura constamment une grande confiance dans les troupes issues de l’empire colonial.
















Les troupes indigènes lors de la « Grande guerre »:
En 1870 déjà, des tirailleurs algériens avaient combattu en France. Ils reviennent en 1914 accompagnés de tirailleurs sénégalais. Tous sont jetés dans les terribles combats de l’été 1914 et s’y distinguent par leur bravoure. Dans le cadre de la mobilisation générale, la France décide de puiser dans la population de son empire. L’effort devient gigantesque. Jamais les colonies n’avaient fourni autant de soldats, les effectifs de l'armée troupes coloniale s'élèvent à environ 1 million d'hommes dont 550 000 indigènes qui ont combattu en Europe : 175 000 Algériens (dont 35 000 tués ou disparus), 40 000 Marocains (dont 12.000 tués ou disparus), 80 000 Tunisiens (dont 21 000 tués ou disparus), 180 000 Africains noirs (dont 25 000 tués ou disparus), 41 000 Malgaches (dont 2 500 tués ou disparus), 49 000 Indochinois (dont 1 600 tués ou disparus), soit un total de 565 000 (dont 97 100 tués ou disparus)[]. Localement des révoltes éclatent. Mais au front, les tirailleurs nord-africains, sénégalais, malgaches ou indochinois continuent de combattre sur la Marne, la Somme, à Verdun ou sur le Chemin des Dames. Les soldats noirs sauvent Reims en 1918.

















« La France et la VILLE de REIMS
aux soldats africains tombés pour la
défense de la liberté
1914-1918 »



Les troupes indigènes lors de la seconde guerre mondiale :

a) Guerre éclaire de 1940 :
A la veille de la Deuxième Guerre mondiale, la France croyait pouvoir s'appuyer sur son empire colonial pour inverser un rapport de force défavorable avec l'Allemagne nazie. Avec le soutien des 60 millions d'habitants de l'empire, 40 millions de Français de métropole seraient en mesure de faire face à 80 millions d'Allemands (cette équation simple était couramment admise par les chefs militaires, les dirigeants politiques et l'opinion publique).Au défilé du 14 juillet 1939, les troupes coloniales avaient fait forte impression: « Le peuple de France a follement acclamé l'armée de son Empire, expression de sa puissance et de sa résolution » écrivait un journaliste.












L'Etat-major comptait en effet puiser dans les colonies les renforts dont il aurait besoin en cas de conflit. Ainsi dès la déclaration de guerre, des soldats débarquaient à Marseille et Toulon venant de tous les territoires de l'empire.Au début du printemps 1940, devant l'imminence de la confrontation avec l'armée allemande, l'afflux des renforts d'outre-mer s'accéléra ; ils venaient principalement d'Afrique du Nord.
En mai 1940, le total des soldats mobilisés dans l’ensemble de l’empire colonial atteignait prés de 700.000 hommes. Comparée aux 2 millions et demi de Français de métropole présents sur le front, cette contribution des soldats des colonies à la défense de la France demeura finalement limitée : elle correspondait en fait au plan élaboré par l'Etat-major qui envisageait de puiser progressivement les années suivantes dans les forces de l'empire.
Mais l'armée française subit une brutal défaite et déposait les armes le 22 juin 1940.
Les estimations des pertes témoignent de la très grande violence des combats: plus de 85 000 tués, 120 000 blessés, 12 000 disparus en 44jours de bataille.
Il y avait plus d'un million et demi de soldats prisonniers.

















b) La 2e partie de la guerre :
En 1943, près de 400 000 hommes sont recrutés, pour un tiers parmi les populations européennes et pour deux tiers parmi les populations indigènes, nord-africaines et noires. En 1945, sur un total de 550 000 hommes, on compte alors 134 000 Algériens, 73 000 Marocains, 26 000 Tunisiens et 92 000 ressortissants d'Afrique noire.
Les troupes coloniales ont joué un rôle majeur dans la seconde partie de la guerre pour la France libre. Ils sont participer à la campagne de reconquêtes des territoires coloniaux sous le contrôle de vichy et ainsi redonner confiance en ses alliés. Ils sont par la suite participés aux débarquements en Provence 1944, en Sicile puis en Italie en donnant une image très positive de l’armée française aux yeux des alliés.

















Vision en Allemagne des troupes indigènes:
Depuis la guerre franco prussienne de 1870-1871 les Allemands connaissent les troupes coloniales françaises et trouvent qu’ils sont des hommes bravent et fort au combats.
Durant la 1ère guerre mondiale, grâce à la propagande les allemands montre des affiches des troupes française dans les territoires occupés; ont les voit prisonniers et pour la plus parts il s’agit de troupe coloniale avec des commentaires du style « des nègres, pionniers de la civilisation ». Ainsi la 1ère guerre mondiale a marqué un virement d’opinion des allemands sur les troupes indigènes. Par la suite, privée de ses colonies, "confisquées" par le traité de Versailles en 1919, l'Allemagne vit se renforcer, sur son territoire national, un puissant racisme anti-noir. L'occupation de la Sarre par les troupes françaises, notamment coloniales, est connue sous le terme de " honte noire ". Les fantasmes les plus délirants se transforment en discours monstrueux de la part de la population. Perçus comme de potentiels violeurs de femmes et d'enfants, les Noirs apparaissent comme des sujets dangereux dont les "vrais" citoyens allemands doivent se protéger. Ensuite avec la monté du nazisme les noirs sont perçu comme des « sous hommes » inférieur aux allemands et aux européens et seul les faibles et les lâches peuvent utiliser « ce genre d’hommes » dans leur armée. En 1944 les dirigeants allemands voyant la forces de ces troupes indigènes, décida de propager des tracts faisant croire a une décolonisation des colonies si ceux-ci abandonnent l’armée française pour l’armée allemande.




Conclusion :
Pour conclure nous pouvons dire que les troupes coloniales ont été présentes dans l’armée française depuis plusieurs siècles et qu’ils y ont joué un rôle assez important. Ils ont permis entre autres certaines reconquêtes et ont composer une majeur partie de l’armé française et ont valoriser l’image de la France garce a leur bravoures et leur courages.



sources:
sites: _http://www.galerie-photo.com/photographie-propagande.html
_ http://batmarn2.club.fr/trpcolo1.htm
_www.africultures.com
_wikipedia

films: _indigènes
_Le chagrin et la pitié

ouvrages: _Les troupes coloniales dans la grande guerre
_Les tirailleurs senegalais dans la campagne de France




EL HASSANI Yassine 1er S2
12/02/08

lundi 11 février 2008

L’Autre dans les affiches de la Grande Guerre

Bombardement d’affiches

A quoi servent ces affiches ? Et comment est vu l’autre à travers les affiches ?

Introduction :

Les affiches sont beaucoup utilisées pendant la 1ère guerre mondiale. Dans chacun des camps, ce système est utilisé pour faire passer des messages incitant à la haine envers l’ennemi ou pour recruter de nouveaux soldats. La forme et la taille de ces affiches peuvent aller d’une simple carte postale à une véritable banderole. Les affiches sont privilégiées à l’inverse de la presse qui, elle, est beaucoup censurée. On les dépose légalement, visibles aux endroits stratégiques. Nous allons nous intéresser aux affiches et étudier les bénéfices qu’elles apportent mais aussi la vision qu’un pays à de son adversaire.

I) L’utilité des affiches.


Tout d’abord, les affiches sont réalisées par des affichistes, qui au temps de la guerre étaient des personnages-clés de la propagande. Ceux-ci jouent beaucoup sur le réalisme afin d’interpeller le passant pour que celui-ci s’engage, finance la guerre ou même, parfois, ait même un sentiment de culpabilité.



Ici, par exemple, nous pouvons voir sur cette affiche, un garçon en train de jouer et une fille sur les genoux de son père. Celui-ci est pensif car sa fille vient de lui demander : "What did you do in great war ? " se qui signifie : « Papa, que faisait-tu pendant la grande guerre ? »Donc l’homme voyant cette affiche va se sentir lâche. Ainsi, ce sentiment de culpabilité va servir à apporter de nouveaux soldats à la guerre.

De ce fait, ces affiches sont utilisées pour mobiliser la population.




Comme par exemple, cette affiche représente un affront envers le passant. On peut le voir par la posture de l'homme regardant le journal. Ainsi, le passant, vexé, va mettre son courage au service de son pays.





De plus, elles sont utilisées dans le domaine financier. En effet, des emprunts sont créés pour pouvoir amener de l’argent à l’état qui est en faillite. Et grâce à ses emprunts, des armes et du matériel pourront être construit. Ainsi, les affiches jouent un rôle primordial dans la recherche de fonds. Sur cette affiche, on remarque que l’argent est transformé en plusieurs obus, qui atterrissent sur un Allemand qui se met en garde. Ceci montre que les emprunts servent à construire du matériel de guerre, ce qui rassure la population sur l’utilisation de leur argent. Mais ces emprunts ont servi, également après la guerre, à la reconstruction d’églises, d’usines, d’écoles et des cultures agricoles qui ont été détruites par les obus. De plus, l’approvisionnement de la population et du front, en nourriture, est indispensable mais rendue possible grâce à ses emprunts.



D’autres affiches ont été utilisées pour les préventions contre les maladies sévissant à cette époque comme la tuberculose. De même, des affiches de vente de charité côtoient les autres affiches sur les murs.


Plus tard, se seront des affiches de commémoration et rendant hommage aux soldats morts pour la France qui seront placardées, pour que la population n’oublie pas les hommes tombés au front.




II) L’image de l’autre.

Dans chaque pays en guerre, des affiches, représentant le ou les ennemis, sont posées. Leur but est d’obscurcir l’adversaire et de pouvoir ainsi recruter de nouveaux soldats. Chaque pays à sa propre « caricature ». En effet, les Etats-Unis, par exemple, ne sera pas représentée de la même façon par les Alliés que dans les pays de la Triple Entente.


Cette affiche a été fabriquée par l’Allemagne pour favoriser les emprunts. Ainsi, sur cette affiche, les Etats-Unis sont représentés par leur président Wilson. Celui-ci a été transformé en monstre pour assombrir ce pays.

Alors que les Etats-Unis, ainsi que les autres pays alliés, représente souvent les allemands comme des Huns. Les Huns étaient un peuple barbare réputé pour leur rage de destruction, dont le but était d’envahir l’Europe. Donc, l’Allemagne est ici comparé à des envahisseurs détruisant tous sur leur passage.


L’Allemagne est, aussi, souvent symbolisé péjorativement par un aigle alors que la France, elle, est substitué à un coq. Celui-ci étant l’emblème de la France.















Conclusion:

Ainsi, pendant la première guerre mondiale, tous les bélligérants ont eu recours aux affiches pour pouvoir récolter des fonds pour les emprunts et pour pouvoir nourrir le sentiment de haine envers l'adversaire.

Source:http://crdp.ac-amiens.fr/historial/soldat/aff_pres_presentation.html

wikipédia

Veuillez-nous excuser pour le retard.

vendredi 8 février 2008

Metz, ville allemande (1871-1919).





Comment Metz a evolué durant l'occupation allemande ?




Contexte historique :

Le 28 janvier 1871, la France signe l’armistice avec l’Allemagne.
Le 10 mai 1871, Adolphe Thiers (qui représente la France), Guillaume Ier, Bismarck et Moltke (qui représente l’Empire Allemand) se rejoignent à Versailles pour discuter d’un traité de Paix qui unira les deux pays. Pour les Allemands, la cession des deux départements alsaciens est une grande revendication, l'Alsace était une ancienne terre du Saint Empire Germanique conquise deux siècles plus tôt par Louis XIV.
Les Français se voient réclamer aussi Metz et le nord de la Lorraine bien que ces terres de culture française n'aient aucun motif d'appartenir à l'Allemagne. Cette revendication territoriale a surgi dès le début de la guerre. Elle a été voulue par le roi Guillaume 1er comme par l'ensemble des officiers et le chef d'état-major von Moltke, comme une compensation pour tous les sacrifices de la guerre.

Volontés politiques de l’empereur :
L'empereur Guillaume II veut "germaniser" la ville de culture française, en créant une nouvelle cité à l'architecture allemande. Les bâtiments de ce quartier devront montrer l'appartenance de Metz à l'Empire et agrandir le pouvoir impérial. L'empereur pensait qu'en entourant les Messins de bâtiments de style allemand, ils allaient se sentir allemands.




Un exemple de la germanisation : La Gare.




Date de construction : 1908

Architecte : Jurgen Kröger

Style : Néo roman

Longueur : 300m


La gare de Metz a été construite en réalité pour des raisons militaire. Guillaume II l'avait commander pour pouvoir, sans aucun soucis, transporter une armée ainsi que des chevaux et du materiel vers le front occidental. C'est pour cette raison que la gare est aussi longue et aussi bien agencée.



Aujourd'hui la gare messine accueille plus de 9millions de voyageurs et est classée monument historique depuis le 15 janvier 1975.

vendredi 1 février 2008

Bismarck et les relations franco-allemandes (du début des années 1860 à 1890)




Die Einleitung (Introduction)


Zu Beginn, werden wir Bismarck vorstellen und seine wichtige Rolle in Deuschland vorstellen. Dann werden wir die Beziehungen zwischen Deutschland und Frankreich während der Bismarckes Ministerpräsidentsperiode zeigen . Wir werden auch die diplomatische Rolle des Bismarckes in der Krieg zwischen Frankreich und Preussen vorzeigen . Endlich werden wir seine Bundeskanzleramtzeit von1871 bis 1890 in deutschen Reich vorstellen.

Tout d’abord, nous montrerons le rôle important de Bismarck en Allemagne. Puis nous présenterons les relations entre la France et l’Allemagne pendant la période de premier ministre de Bismarck. Enfin nous dévoilerons le rôle diplomatique de Bismarck lors de la guerre franco-allemande et son rôle en tant que chancelier de l’empire de 1871 jusqu'à 1890.




Die Vorstellung von Bismarck (Présentation de Bismarck)


In erster Linie, machen wir eine kurze Vorstellung von Bismarck: Er ist in Schönhausen am 1. April 1815 geboren. Sohn von einer bürgerlichen Mutter und einem militären Vater, er erlebt seine Jugend in Pommern. Bismarck studiert Jura in Göttingen und in Berlin.
Er geht in der Armee vorbei, dann nimmt den Grundbesitz von Kniephof von seinen Eltern von 1839 bis 1847 über . In diesem
gleichen Datum, heiratet er Johanna Von Putkammer. Danach beginnt er seine politische Karriere in der Landtag in 1847. Bismarck hat die Beziehungen zwischen Frankreich und Deutschland während dreizig Jahre kontrolliert. Es ist eine ansehnliche Dauer, für Preussen (bis 1871), und für den deutchen Reich (bis 1890). SchlieBlich ist dieser Mann am 30. July 1898 in Friedrichsruh gestorben.


(à gauche Bismarck étudiant)



La présentation rapide de Bismarck : Otto von Bismarck est né à Schönhausen le 1er avril 1815. Fils d'un père militaire et d'une mère bourgeoise, il passa sa jeunesse à Kniephof en Poméranie. Il étudia le droit à Göttingen et à Berlin. Il intégra l’armée puis reprit le domaine de Kniephof de ses parents de 1838 jusqu’en 1847. A cette même date il épousa Johanna de Putkammer. Puis il commença sa carrière politique au Landtag en 1847. Bismarck s’est occupé des relations franco-allemandes pendant 30 ans. C’est une durée considérable, d’abord dans la cadre de la Prusse ( jusqu’en 1871) puis dans celui de l’Empire allemand( jusqu’en 1890). Enfin il mourut le 30 Juillet 1898 à Friedrichruh.




I] Bismarck, der Schmied des deutschen Reiches (Le forgeron de l’Empire allemand)


Um seinen Träum zu verwirklichen „ Die deutsche Vereinigung “ ( ohne Osterreich ( kleindeutsche Staat))“Bismarck führt eine Politik von Kriegen.
Er sagte nämlich in 1842 , dass die groBe Probleme der Zeit „mit Blum und Eisen“ gelöst sollen. Er hofft die Deutsche vereinigen bei dem Kampf zusammen. Erwähnt Ministerpräsident von Whilhem 1, er führt die Deutschland in einer Serie von Kriegen :



- Der Krieg der Herzogtum von Schleswig, Holstein und Lauenburg gegen das Dänemark in 1964.

-Der Krieg gegen Osterreich in 1866

-Der Krieg gegen Frankreich in 1870







[La bataille de Sadowa en 1866 (guerre entre l'Autriche et la Prusse)]



Pour réaliser son rêve « l’unité allemande » sans l'Autriche, Bismarck va mener une politique de guerre.
En effet il dira que les grands problèmes du temps ne sauraient être résolus que par le sang et le fer. Il espère unifier les allemands en les faisant combattre ensemble. Nommé premier ministre par Guillaume 1er en 1862, il fait entrer l’Allemagne dans une série de guerres :



-La guerre des duchés du Schleswig, du Holstein et du Lauenburg contre le Danemark en 1864.

-La guerre contre l’Autriche en 1866

-La guerre contre la France en 1870


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Travail réalisé par Gauthier et Rémi.